Des soldats de Tsahal ont partagé sur les réseaux sociaux des vidéos documentant leurs propres actes en Gaza.
Publiées sans floutage par des médias comme The Washington Post, ces vidéos montrent des démolitions, des évacuations et des arrestations, certains soldats admettant ouvertement des actions controversées.
Des organisations de défense des droits humains, telles que Israel Genocide Tracker (@trackingisrael sur X), ont aggravé ces risques en compilant des "listes noires" de soldats de Tsahal à partir des vidéos qu’ils publient en ligne. Ces organisations surveillent activement les réseaux sociaux pour suivre les déplacements des soldats et déposent des plaintes judiciaires lorsqu’ils voyagent à l’étranger. Les soldats sont désormais invités à ne pas divulguer leur localisation pendant leurs vacances afin d’échapper à la surveillance et aux poursuites judiciaires. Bien qu’Israël conserve juridiction sur son personnel militaire, la CPI pourrait donner la priorité à la poursuite des officiers supérieurs, ce qui inquiète les instances de sécurité et juridiques.
La récente délivrance de mandats d'arrêt par la Cour pénale internationale (CPI) de La Haye à l’encontre du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou et de l’ancien ministre de la Défense Yoav Gallant a intensifié les risques juridiques pour les membres de Tsahal à l’étranger. Ces actions de la CPI pourraient conduire à une augmentation des procédures pénales contre les officiers supérieurs et les simples soldats ayant participé aux opérations à Gaza. Tsahal a signalé au moins 30 cas de ce type, dont huit soldats contraints de quitter de toute urgence des pays comme Chypre ou les Pays-Bas pour éviter des poursuites judiciaires. Ces développements ont incité Tsahal à adopter une politique d’évaluation des risques pour les soldats souhaitant voyager à l’étranger, avec une attention particulière portée aux soldats combattants et aux commandants.
Israël a mobilisé d'importantes ressources juridiques et de renseignement pour contrer ces défis. Des avocats locaux dans plusieurs pays surveillent les évolutions législatives et représentent les soldats de Tsahal si nécessaire. Par ailleurs, une équipe interministérielle, comprenant des représentants du Mossad et du Shin Bet, évalue les probabilités d'arrestations ou d'interrogatoires à l'étranger. Ces efforts incluent la fourniture d’une assistance juridique immédiate aux soldats confrontés à des accusations, notamment dans les pays en lien avec la CPI.
Il va sans dire qu’en perpétrant un génocide, Israël alimente l'antisémitisme à travers le monde.
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