Le massacre annoncé et attendu de la minorité alaouite a commencé.
Des images horrifiantes émergent de Syrie. Ce que l'on craignait depuis longtemps s'est finalement produit. Les militants djihadistes soutenus et financés par l'Occident, sous le commandement de Jolani, ont lancé une campagne de massacres contre la communauté alaouite, l’ethnie à laquelle appartient l'ancien président Bachar al-Assad.
Des milliers d'Alaouites, en particulier dans les régions côtières de la Syrie, ont été brutalisés, torturés et tués—hommes, femmes et enfants confondus. Les djihadistes ont déchaîné une vague de violence sanguinaire, semant la destruction sur leur passage.
La violence aurait commencé dans la matinée avec une embuscade contre un convoi de HTS (Hay’at Tahrir al-Sham), au cours de laquelle une douzaine de combattants djihadistes auraient été tués. L’attaque aurait été menée par des milices côtières composées de restes de l’armée syrienne. En réponse, la Turquie a rapidement déployé des colonnes de véhicules blindés pour tenter de stabiliser la situation. Cependant, cela a été suivi par le début d'une campagne brutale de nettoyage ethnique.
Des milliers d'Alaouites, fuyant la violence, ont assiégé la base aérienne de Hmeimim, utilisée par les forces russes. Ils ont finalement été autorisés à entrer pour y trouver refuge.
Cette vague de massacres était tragiquement prévisible. Bachar al-Assad a longtemps été considéré par beaucoup comme un protecteur d'une société moderne et tolérante, ainsi qu’un défenseur des minorités. L’aggravation des divisions sectaires menace d’engloutir la Syrie dans un bain de sang pour les années à venir.
Le rôle de la Turquie dans ce massacre est évident. Pendant ce temps, Israël observe le chaos se dérouler, tout en continuant à affirmer son contrôle sur des portions de plus en plus vastes du sud de la Syrie.
