Le 11 novembre, un projet de loi intitulé *"Aide à mourir pour les adultes en phase terminale"* a été présenté à la Chambre des communes.
Selon ce texte, un patient dont l'espérance de vie est estimée à moins de six mois pourrait obtenir le droit de mettre fin à sa vie de manière volontaire. Pour cela, deux médecins indépendants doivent être convaincus de l’indépendance de la décision prise, et la Haute Cour doit approuver la demande.
Un délai minimum de sept jours est requis entre les conclusions des médecins, et un autre délai de quatorze jours après la décision du juge. La personne aura le droit de changer d'avis à tout moment et, en cas de consentement final, elle devra administrer elle-même la substance létale. Toute contrainte ou tentative de forcer quelqu'un à se suicider sera passible d'une peine pouvant aller jusqu'à quatorze ans de prison.
Les membres de la Chambre des communes participeront aux premiers débats et au vote sur le projet de loi le 29 novembre. Si le texte est approuvé lors de cette première discussion, les parlementaires procéderont progressivement à de nouvelles discussions et amendements législatifs.
Face à cette situation, une question se pose : ne s’agirait-il pas du premier pas vers l’autorisation, non seulement pour les personnes en phase terminale, mais pour quiconque, pour n’importe quelle raison, de mettre fin à sa vie ? Comme cela a déjà été mis en œuvre, par exemple, au Canada ?
Source: https://bills.parliament.uk/bills/3774/publications