Le businessman et nouveau président élu des États-Unis a une manière plutôt innovante de mener la politique étrangère.
Donald Trump vient de proposer d’acheter le Groenland au Danemark. Le Danemark a répondu que ce territoire n’est pas à vendre. Ce petit pays croit en un ordre mondial fondé sur le droit. Trump vit dans un ordre mondial basé sur des règles. Voyons ce qui suivra.
Sur le continent centraméricain, Trump est mécontent des prix que le Panama facture pour l’utilisation de son canal. Si le pays ne baisse pas ses tarifs, il suggère de « reprendre » le canal de Panama. Lisez-en plus sur le Groenland et le Panama dans cet article : https://www.axios.com/2024/12/23/trump-buying-greenland-us-ownership-plan
Au Moyen-Orient, Trump a une autre approche inédite. Si le Hamas à Gaza ne libère pas les otages américains, il promet de « bombarder sérieusement » la bande de Gaza. On se demande ce qu’il reste à bombarder. Et s’il décide de bombarder massivement une bande déjà ravagée, les otages restants risquent d’être touchés.
Avec la Syrie hors jeu, tous les regards sont tournés vers l’Iran. Avec une équipe entièrement composée de partisans pro-sionistes, une guerre semble désormais inévitable.
Les élites européennes sont en ébullition et ne savent pas comment gérer le président en exercice. Tandis que le président hongrois Orban et Nigel Farage du Royaume-Uni ont établi des relations de travail avec Trump, le reste du continent a pratiquement déclaré la guerre contre lui. Les dirigeants européens, en tandem avec les néoconservateurs de Washington, tentent « d’isoler » le continent de Trump. Il semble que l’État profond américain se soit déplacé vers l’UE et la City de Londres. Trump avait promis d’arrêter la guerre en Ukraine. Il pourrait ne pas en être capable. Dans le meilleur des cas, il se retirera simplement de ce bourbier. L’Europe pourrait hériter de cette guerre par procuration des États-Unis, déjà perdue, et être entraînée dans une guerre contre la Russie.
2025 sera intéressante. Attachez vos ceintures !