UrsulaGates: La confiscation de la démocratie par les élites européennes

UrsulaGates:  La confiscation de la démocratie par les élites européennes

L’UrsulaGates nous interpelle sur l’état de la démocratie européenne.

L’action en Justice menée initialement par le lobbyiste Frédéric Baldan contre la Présidente de la commission Ursula von der Leyen mais aussi contre Pfizer & BioNTech et son CEO Albert Bourla connait de nouveaux développements. Cette remarquable conférence de presse (à voir dans la vidéo ici) très pédagogique élargit notre champ de questionnement sur les enjeux qui dépassent le désormais bien nommé UrsulaGates. Nous nous attardons ici sur quelques éléments que nous soumettons à votre réflexion.

Comme bien expliquée dans la conférence de presse, cette action en justice est désormais menée par plus de 1000 parties civiles composées de citoyens, mouvements politiques, associations des quatre coins de l’Europe mais aussi de deux pays : la Hongrie et la Pologne.

 

Ursulagates conférence de presse ce samedi 07 décembre, suite au jugement du procès que Frédéric Baldan, Notre Bon Droit, le parti germanophone "Vivant", la Pologne, la Hongrie et plus de mille parties civiles citoyennes intentent contre Ursula Von der Leyen, dans le cadre de la négociation des contrats Pfizer et BioNtech, pendant la crise Covid.

 

Ursula von der Leyen sur le banc des accusés

Il est piquant de constater que celle qui est censée incarner la défense des intérêts des citoyens se retrouve sur le banc des accusés aux côtés des « marchands » qui ont participé au dépouillement de ces mêmes citoyens; mais aussi qui ont porté atteinte à leur santé avec des vaccins aussi inutiles que dangereux.

Dans son rôle de Présidente de la Commission, elle est aussi censée représenter et défendre au niveau européen les intérêts des deux pays, la Hongrie et la Pologne, qui l’attaquent en justice pour escroquerie. Cherchez l’erreur … Dans n’importe quel Etat de Droit qui se respecte madame von der Leyen n’aurait jamais dû accéder à un second mandat. Le PPE (alliance des partis de centre droit européen), bien qu’alerté clairement sur les ennuis judiciaires de madame von der Leyen, bien avant sa nomination pour un deuxième mandat, a continué de la soutenir. Idem pour une majorité de chefs d’Etat. Que soutiennent-ils exactement ?

Cette affaire d’une ampleur inédite ne trouve que très peu d’écho auprès des médias mainstream qui taisent l’affaire mais auraient aussi été instrumentalisés par des cabinets de lobbying proches de Pfizer. Rappelons par ailleurs que la Fondation Bill et Melinda Gates a financé des projets "journalistiques" de soutien à la santé dont les bénéficiaires ont été des médias comme Le Soir ou Le Monde. Notre droit à l’information serait-il menacé ?

 

La Commission en force pour s'octroyer les compétences des Etats

D’un droit à l’autre, nous découvrons ou apprenons à mieux connaître un nouveau machin institutionnel : l’EPPO (European Public Prosecutor’s Office) – le parquet indépendant (sic) de l’Union européenne qui a commencé ses activités le 1er juin 2021. Il est chargé de mener des enquêtes, de poursuivre et de renvoyer en jugement les auteurs d’infractions portant atteinte aux intérêts financiers de l’UE (sic). La notion de citoyens de l’UE n’apparait nulle part. Dans ses missions, on parle de fraudes à la TVA (missions très bien couvertes et coordonnées par la Justice des Etats) ou encore de blanchiment ou d’escroquerie. Ce « nouveau machin judiciaire » financé exclusivement par la Commission bataille dans le cadre de l’UrsulaGates pour rapatrier en son sein à Luxembourg l’affaire et dessaisir la Justice belge pleinement compétente jusqu’à présent pour traiter des infractions menées par des membres de la Commission ou du Parlement européen.

A moins que la récente affaire du Qatar Gate impliquant la Vice-Présidente du Parlement européen Eva Kalil et d’autres députés européens, sous la précédente mandature n’ait décidé les dirigeants européens de tout tenter pour se soustraire à la Justice des Etats ? On se souvient des multiples pressions et du dessaisissement de l’opiniâtre juge belge Michel Claeys. L’EPPO serait-il le cheval de Troie qui sert de bouclier à des élites qui se veulent au-dessus des lois ? A l’heure où les moyens de la Justice des Etats sont sans cesse rabotés par des mesures d’austérité dictées par l’Europe, la mise sur orbite de l’EPPO pose question. A l’instar des velléités de passeport vaccinal numérique européen, de portefeuille numérique européen, de carte d’identité européenne, … , toutes sont décidées par une instance : la Commission. Faut-il le rappeler, la principale instance européenne n’est l’émanation d’aucun processus démocratique. Or nous assistons à une offensive inédite de la Commission non élue de mettre la main basse sur de multiples compétences dans le domaine de la Santé (gestion de la crise Covid), de la Défense (soutien financier pour l’armement en Ukraine) ou ici de la Justice, dans le cadre de l’Ursula Gates. Dans tous ces cas de figure, il s’agit de prérogatives des Etats que tente de s’approprier la Commission, avec la complicité de dirigeants nationaux. Même si personne n’y porte attention, parce que la matière est délibérément complexe, les traités régissant ces compétences sont violés. La question doit être posée : les Etats et leurs citoyens sont-ils en train d’être dépouillés de leurs périmètres d’action et de leurs droits au profit d’un club de personnalités placées là où elles sont par des intérêts particuliers ?

 

 

Un éclairage sur les manœuvres en cours

L’Ursula Gates remarquablement expliqué durant la conférence de presse par Frédéric Baldan et son avocate Diane Protat donne un éclairage très cru sur les manœuvres en cours.
Cet UrsulaGates est riche d'enseignements sur les questions de la transparence et d’accès aux documents publics. Que ce soit au niveau communal, dans toutes les administrations publiques ou ici au niveau de la Commission, le mandataire public doit être en mesure de justifier ses actes aux citoyens par la présentation de documents attestant de ses actes.

L’opinion publique mais aussi les députés européens ont ainsi appris avec stupéfaction que les contrats négociés par la Commission pour l’achat des vaccins Covid n’étaient que partiellement accessibles alors qu’on parle d’un montant total de 75 milliards €. L’entièreté du contenu n’a pu être dévoilé que récemment via un tribunal Sud Africain. La stupéfaction est grande d’apprendre que la Commission en charge des intérêts des citoyens a permis aux laboratoires d’être absous de toute responsabilité sur les possibles effets secondaires des vaccins et ils sont nombreux !
L’UrsulaGates ou SMS Gates illustre une autre pratique, celle de soustraire aux yeux de tous : administration, opinion publique et presse le contenu et les modalités d’une négociation, antichambre d’un contrat avec Pfizer d’environ 35 milliards € ! Tout se serait opéré via des SMS en dehors des circuits administratifs classiques.

"Ces pratiques favorisées par la multiplication des outils numériques sont une confiscation de la démocratie et de son exercice."

Les circuits classiques des documents publics rendent compte de ce qu’on veut bien montrer et ce qu’on veut cacher s’opère via d’autres circuits invisibilisés.
Les questions et réflexions qu’inspirent cette affaire de l’UrsulaGates sont préoccupantes sur l’état de notre démocratie. Nous pouvons nous réjouir que des citoyens courageux comme Frédéric Baldan mais aussi celles et ceux qui se sont mis dans son sillage osent affronter cette clique de mafieux hors normes. Les enjeux sont tellement énormes que l’on est en droit de s’inquiéter pour eux et pour leur intégrité physique.
Ce vendredi 6 décembre, on apprenait que la juge en charge à Liège procédait à un report en vue de statuer sur la recevabilité de l’action, que Madame von der Leyen absente annonçait un passage en force des accords du Mercosur depuis l’Uruguay et que les élections présidentielles en Roumanie étaient annulées, le gagnant pressenti ne plaisant visiblement pas à la Commission.

Un jour noir pour la démocratie. Le réveil citoyen devient une priorité !

Le livre UrsulaGates, une œuvre inédite permettant de découvrir depuis l’intérieur les sombres côtés de l’univers du lobbying européen. Un éclairage qui permettra à chacun de découvrir puis comprendre les relations qu’entretiennent — parfois secrètement — la présidente de la Commission et les lobbys. https://www.ursulagates.com/fr/

 

 

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est l'aptitude de l'être humain à se déterminer librement et par lui seul, pour agir et penser. Cette notion s'oppose au déterminisme ou au fatalisme, qui affirment que sa volonté est régie par des « forces » qui l'y obligent. 

 

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