Le 5 octobre à 14h15, la terre a tremblé à 28 km à l'est de Sorkeh, dans la province de Semnan, près de Téhéran. Le tremblement de terre, d'une magnitude de 4,5 sur l'échelle de Richter, a été mesuré par l'U.S. Geological Survey (earthquake.usgs.gov).
L'expert du Moyen-Orient Alistair Crooke a suggéré que cet événement sismique présentait des schémas caractéristiques d'une explosion nucléaire. Bien que nous attendions une confirmation officielle, il est très probable que le gouvernement iranien ait effectué un test nucléaire. Cela fait suite à une déclaration d'Israël, faite un jour plus tôt, menaçant d'une frappe massive de représailles sur l'Iran dans les 48 heures. À ce jour, aucune attaque n'a eu lieu, ce qui pourrait suggérer que le test nucléaire iranien a introduit un nouveau facteur dissuasif.
Si cela est confirmé, cela signifiera un changement monumental dans l'équilibre des pouvoirs dans toute la région. Cela signifiera que l'État sioniste aura perdu son moyen de dissuasion et devra s'adapter à une nouvelle réalité. L'Iran dispose des vecteurs nécessaires pour livrer l'armement. Israël et l'Iran se trouvent désormais dans une situation de destruction mutuelle assurée. Si l'un des deux pays attaque, la destruction des deux côtés est garantie. En conséquence, dans cette situation, une impasse survient.
Pour la première fois depuis le début du conflit, le Jerusalem Post, un grand journal israélien, généralement un fervent défenseur des actions du gouvernement et de l'armée, a publié un sondage montrant qu'une majorité de la population israélienne souhaitait la fin de la guerre.