Dans un interview de par André Bercoff sur SudRadio le docteur Christian Perronne dévoile un scandale d’ état qui est resté largement inaperçu.
Le gouvernement de Macron à intentionnellement supprimé les medicaments et des moyens de soins pour imposer un seule traitement pour les personnes âgées, des injections de Rivotril en intraveineuse. Ce traitement, comme le protocol de placer les personne sur des respirateurs en stade avancé du Covid,est fatal et correspond à une eutanasie.
Dr. Christian Perronne :
On a empêché les généralistes de faire leur boulot pendant cette pandémie. Ils auraient été fantastiques en première ligne, en soignant les gens à domicile plutôt que de les laisser tous s'entasser dans des hôpitaux. Si j'avais été aux manettes à ce moment-là, ça ne se serait pas organisé comme ça, je peux vous le dire.
Et ça s'appelle primum non nocere – d'abord, ne pas nuire.Malheureusement le serment d'Hippocrate a été remplacé, à un moment donné, par le "sermon d'hypocrite".
Moi, j'étais aux Antilles, invité par le bâtonnier des avocats de la Martinique, l'été dernier. J'ai rencontré des médecins, des infirmiers, qui m'ont dit que quand j'avais dit ça sur les médias il y a quelques années, on m'avait accusé de propager des fake news. Non ! La gendarmerie avait saisi les stocks d'hydroxychloroquine dans les pharmacies. Ils ont empêché les bouteilles d'oxygène de sortir du site d'Air Liquide. Il n'y avait plus d'oxygène pour les patients.
Heureusement, il y avait un réseau clandestin de médecins, de pharmaciens, et d'infirmiers qui avaient planqué des boîtes d'hydroxychloroquine et des bouteilles d'oxygène, et qui soignaient à domicile, parce qu'ils savaient que, quand les patients allaient à l'hôpital, ils ne revenaient pas vivants. C'était en Martinique. Tout à fait ! Je peux vous le dire, j'y étais.
En plus, ils ont été horrifiés, parce qu'on avait demandé aux personnels de l'hôpital d'injecter du Rivotril en intraveineuse aux personnes âgées, ce qui, malheureusement, leur a été fatal. Les Antillais, par leur tradition culturelle, respectent beaucoup les anciens et ont refusé. Ils ont fait venir des "petits Blancs-becs" de la métropole, des brigades d'intervention rapide, pour faire ce sale boulot. Je peux vous dire que les Antillais ont été profondément choqués. J'admire l'esprit de résistance des Antillais, qui ont été fantastiques pendant cette crise. D'ailleurs, le gouvernement a parfois fait machine arrière parce qu'ils voulaient vraiment se battre. Cela montre que, quand on résiste, parfois, ça marche.
Quand les crimes commis pendant la période de pandémie seront-ils enfin examinés et les responsables tenus pour responsables ? Il reste encore beaucoup de travail à faire.
Regardez l' interview ici:
Le Dr Christian Perronne est un médecin et professeur français spécialisé dans les maladies infectieuses. Au cours de sa longue carrière, il a occupé des postes clés dans le système de santé français, contribuant de manière significative aux politiques de santé publique. Il a dirigé le département des maladies infectieuses de l'hôpital universitaire Raymond Poincaré à Garches, près de Paris. Perronne a également siégé à plusieurs comités consultatifs nationaux et internationaux de santé, se concentrant sur des domaines tels que les vaccins, les maladies tropicales et la maladie de Lyme.
En plus de son expertise médicale, le Dr Perronne a joué un rôle dans l'élaboration des stratégies de préparation aux pandémies en France. Il a participé à la réponse du pays face à différentes crises sanitaires, notamment la pandémie de H1N1 en 2009.
Perronne est également l'auteur de plusieurs ouvrages dans lesquels il aborde des sujets liés à la santé publique, aux maladies infectieuses et à la gestion des crises médicales. Grâce à son travail, il est reconnu pour sa vaste connaissance du contrôle des maladies infectieuses et pour ses contributions à la santé publique en France.