A propos de la fin de la guerre en Ukraine
L’élan donné à l’Union Européenne à la fin de la deuxième guerre mondiale reposait sur un principe « Plus jamais cela ». 70 ans plus tard, le bilan est cruel. Derrière l’étendard brandi de la paix entre les peuples européens, les citoyens du Vieux Continent auront payé un lourd tribut à ce pseudo idéal communautaire.
Perte de souveraineté, perte de pouvoir d’achat, passage catastrophique à une monnaie l’Euro sans colonne vertébrale économique, transfert de quasi tout l’appareil juridique vers le niveau communautaire, perte des libertés, concurrence déloyale européenne organisée entre les Etats, toute puissance des lobbies et délocalisation de l’industrie, politiques d’austérité à répétition, régression sociale, régression économique, perte d’indépendance énergétique, perte de souveraineté alimentaire, … Vous en voulez encore ? Tout cela au profit d’une caste corrompue qui organise le marché européen au service d’une oligarchie vorace qui bénéficie de tous les privilèges. Nous sommes rentrés dans une ère similaire à l’avant Révolution Française. Enrichissement sans limite d’un côté pour une toute petite minorité. Profondeur de l’appauvrissement sans limite de l’autre pour une très large majorité. Depuis le début de la guerre en Ukraine en 2022, le « Plus Jamais cela » a perdu sa fonction de « cache sexe » du désastre annoncé.
A coup de slogans bellicistes, de pseudo-valeurs indécryptables, de russophobie caricaturale, nos élites européennes et leurs médias à la botte veulent en découdre sur le champs de bataille … virtuel.Ils auront surtout cultivé l’échec : prix de l’énergie ayant explosé, économie allemande sabordée en moins de 3 ans, milliards d’Euros dépensés en armes et soutiens divers en pure perte, … Et surtout en refusant les accords de paix initiés par la Biélorussie et la Turquie en mars 2022, les dirigeants uktrainiens poussés par Boris Johnson et les Européens ont envoyé leur peuple au massacre.
Ne nous méprenons pas sur les grands principes humanistes, là où il y a la guerre, il y a la vente d’armes, le commerce et l’enrichissement d’un petit nombre.
L’administration Trump estime que la moitié de l’aide américaine a été détournée par Zelinsky et sa clique. Quant à Ursula, le SMS gate autour du contrat Pfizer ou ses détournements alors qu’elle était Ministre de la Défense allemande ne l’auréolent pas d’une réputation de probité. Or, elle n’a eu de cesse de brandir le chiffon rouge, se posant en chef de guerre, en total porte à faux avec sa fonction. En effet, les questions militaires et de Défense restent de la compétence des États.
Après avoir joué le binôme avec le Deep State américain et Biden qui avait fait de l’Ukraine sa chasse gardée, son fils y avait même été à la tête d’un opérateur énergétique, les Européens sont pilonnés par le Président Trump et son administration.
Cette UE qui a totalement pris parti pour les démocrates durant l’élection US s’offusque de l’ingérence américaine. Pourtant, en pointant le recul démocratique opéré notamment autour de l’annulation des élections en Roumanie, le Vice Président JD Vance a donné une formidable caisse de résonnance à une dérive tue par les médias. Il aurait d’ailleurs pu mentionner les tentatives de l’UE d’influencer les élections en Géorgie, en Moldavie ou en encore en Slovaquie.
Médias de grands chemins et dirigeants européens se disent humiliés de ne pas être conviés aux négociations sur la fin de la guerre en Ukraine. Mais pourquoi le seraient-ils ? Depuis le début de cette guerre, ils n’ont fait qu’attiser les braises, n’ont jamais proposé de plan de paix, de médiation. Ils ont invité l’Ukraine à entrer dans l’OTAN, ce qui est une ligne rouge pour la Russie quel que soit son dirigeant.
Parlons-en de la Russie. Si son invasion de l’Ukraine, est plus que discutable, nul ne peut ignorer le contexte historique et géopolitique mais aussi les provocations opérées par les Occidentaux à l’égard de la Russie.
Des intellectuels, comme Emmanuel Todd (la chute de l’Occident) ou des spécialistes comme Jacques Baud (la guerre secrète en Ukraine) ou encore le géo-politologue Pascal Boniface ont, sans cautionner la guerre, rendu compte d’une situation complexe loin du narratif occidental binaire se bornant à une litanie du bon ukrainien et du mauvais russe. Un tableau plus nuancé aurait grandi l’Europe aux yeux du reste du monde.
Et nous, citoyens européens, dans tout cela ? Une propagande nauséabonde d’une partie des gouvernants européens, du belliqueux secrétaire général de l’OTAN, Mark Rutte relayée par les médias mainstream nous promet le même sort que l’Ukraine. « Les Russes ne vont pas s’arrêter à l’Ukraine » « Ils vont bien sûr envahir la Moldavie, les pays baltes, la Pologne, … avant que l’on retrouve leurs chars sur la Grand Place de Bruxelles et la Place de la Concorde ».
Ne riez pas, bonnes gens … Derrière ces allégations sans fondement se cache un autre enjeu : celui de nous faire entrer dans une économie de guerre. Ne parle-t-on pas d’allouer à des moyens militaires entre 3 et 5% du PIB des États européens alors qu’aujourd’hui un pays surendetté comme la Belgique n’y a consacré en 2024 qu’1,24%. Et pour payer les marchands d’armes, les corrompus et les corrupteurs, nous vivrons une régression sociale sans précédent avec des coupes budgétaires dans les soins de santé, l’école, les pensions, les allocations aux démunis, … S’ils veulent éviter ces scénarios de l’apocalypse, les peuples européens doivent se mobiliser pour la paix et surtout contre la guerre.
En définitive, ne leur pardonnez pas, ils savent ce qu’ils font !