Selon une enquête menée par le collectif citoyen Démocratie Participative, une grande majorité des participants s'attendent à ce que nos dirigeants investissent dans la résolution du conflit en Ukraine par des moyens diplomatiques.
Seuls 4 % des répondants souhaitent soutenir l'effort de guerre ukrainien. De plus, 92 % ne veulent pas que l'argent des contribuables soit envoyé en Ukraine, et 94 % estiment que nos dirigeants ne font pas assez pour résoudre pacifiquement le conflit.
Le président russe Vladimir Poutine a clairement établi la ligne rouge de la Russie la semaine dernière : l'utilisation de missiles à longue portée pour frapper la Russie, en particulier avec l'aide des instructeurs de l'OTAN ou des informations satellites américaines, serait considérée comme une implication directe de l'Occident dans la guerre entre l'Ukraine et la Russie et pourrait entraîner des représailles. Les missiles à longue portée Storm Shadow ou Taurus ne peuvent pas être déployés sans l'assistance occidentale pour les programmer.
Malheureusement, il existe un décalage total entre la volonté du peuple et celle de l'establishment politique. Le 19 septembre, dans une résolution, les députés européens ont appelé les pays de l'UE à lever les restrictions actuelles empêchant l'Ukraine d'utiliser des systèmes d'armement occidentaux contre des cibles militaires légitimes en Russie. La résolution, qui a été adoptée avec 425 voix pour, 131 contre et 63 abstentions, stipule que :
- L'Ukraine doit pouvoir se défendre pleinement.
- Le Parlement européen déplore la baisse du volume de l'aide militaire bilatérale à l'Ukraine en provenance des pays de l'UE.
- Les députés européens demandent des sanctions européennes plus strictes contre la Russie et ses alliés.
- La responsabilité des crimes de guerre et les réparations russes sont essentielles à toute résolution pacifique.
Veuillez trouver la résolution complète ici.
Une solution pacifique avait été proposée à plusieurs reprises, mais elle a été rejetée — non pas par la Russie, mais par l'Occident. Les accords de Minsk I et II ont été utilisés par l'Occident pour renforcer l'armée ukrainienne avec l'objectif de repousser la Russie hors de la Crimée. Lorsque Zelensky était sur le point de signer les accords d'Istanbul, Boris Johnson s'est rendu à Kiev pour le convaincre du soutien total de l'Occident et d'une victoire certaine pour l'Ukraine. Depuis lors, plus d'un demi-million d'Ukrainiens ont perdu la vie, et le pays est en ruines.
Aujourd'hui, la va-t-en-guerre Ursula von der Leyen a visité Kiev, offrant des mots de soutien et une nouvelle injection d'aide financière à Volodymyr Zelensky, le leader désormais illégitime de l'Ukraine.