Le Greyzone rapporte qu'Elkayam-Levy, qui a fait état de viols massifs commis par le Hamas, a été révélé comme une fraude ;
Le 6 décembre 2023, des membres du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche ont accueilli Elkayam-Levy à Washington pour en savoir plus « sur son travail visant à recueillir des témoignages et à documenter les preuves des événements du 7 octobre et à élaborer un compte rendu complet des violences basées sur le genre commises par Hamas. »
Ses efforts lui ont valu le Prix Israël, la distinction la plus prestigieuse qu’un citoyen israélien puisse recevoir de son gouvernement.
Pourtant, trois jours plus tard, YNet a publié un exposé accablant accusant Elkayam-Levy d’avoir escroqué les principaux donateurs et de diffuser de fausses histoires d’atrocités du Hamas. Elle n’a pas non plus réussi à présenter un rapport majeur sur les violences sexuelles le 7 octobre.
« Les gens se sont dissociés d’elle parce que ses recherches sont inexactes », a déclaré un responsable du gouvernement israélien. « Après tout, l’histoire est qu’ils veulent nous accuser de diffuser de fausses nouvelles, et sa méthodologie n’était ni bonne ni précise. »
Les responsables gouvernementaux ont été consternés par le fait qu’Elkayam-Levy ait diffusé de fausses allégations selon lesquelles un militant du Hamas aurait coupé le fœtus d’une femme enceinte avant de la violer – un mensonge propagé pour la première fois par le fraudeur Yossi Landau de l’organisation ZAKA entachée de scandales. "L'histoire de la femme enceinte qui a eu le ventre ouvert – une histoire qui s'est avérée fausse et elle l'a répandue dans la presse internationale", a déclaré le responsable.
Grâce à son Institut Deborah, Elkayam-Levy a collecté des millions de dollars. Selon les sources gouvernementales qui ont parlé à YNet, elle a escroqué de riches donateurs juifs américains comme Rahm Emanuel et a transféré l’argent sur son compte bancaire personnel.
Après plus de cinq mois de recherches, l’avocat n’a rien produit de substantiel. Son « rapport sur les atrocités », qui aurait fourni des preuves claires de violences sexuelles systématiques perpétrées par le Hamas le 7 octobre, n'est pas encore arrivé.
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