Médias Presse Info nous rapporte de la répression de la Liberté d’Expression sévère au Royaume-Uni.
Un nouveau signe alarmant de la répression croissante de la liberté d'expression au Royaume-Uni a émergé avec l'arrestation de deux journalistes britanniques, Richard Medhurst et Sarah Wilkinson, en vertu de la loi sur le terrorisme. Tous deux étaient engagés dans la documentation des événements à Gaza, qualifiés ici de « génocide perpétré par Israël ».
Richard Medhurst a été arrêté le 15 août à l'aéroport de Heathrow, immédiatement après son débarquement, sous l'accusation de violations liées à la loi antiterroriste. De son côté, Sarah Wilkinson a été appréhendée à son domicile par dix policiers en civil, qui ont procédé à son arrestation dans des conditions qui ont soulevé de nombreuses interrogations. Wilkinson a relaté que les agents, cagoulés et refusant de s'identifier, ont fouillé son domicile, l’ont privée de nourriture et de médicaments pendant son interrogatoire, ce qui lui a donné l'impression d'un enlèvement plutôt que d'une arrestation légale.
Les motifs de l'arrestation de Wilkinson semblent être liés aux accusations d'antisémitisme portées contre elle par des militants sionistes, en réponse à son travail de documentation des événements à Gaza. Richard Barnard, cofondateur avec Wilkinson du groupe de campagne Palestinian Action, a également été inculpé en vertu de la même législation.
Le contexte de ces arrestations s’inscrit dans une tendance plus large au Royaume-Uni, où le gouvernement, sous la direction du ministre de l’Intérieur, a intensifié les mesures répressives sous prétexte de lutter contre « l’antisémitisme » et « l’islamophobie ». Ces actions incluent l'extension des lois « anti-extrémistes », qui encouragent des enquêtes sur les discours de haine, même lorsqu’ils ne constituent pas des infractions pénales. Des personnalités comme Kim Dotcom ont critiqué cette dérive, accusant le « Deep State » de se servir des lois antiterroristes pour museler les journalistes indépendants.
Enfin, l'article souligne une justice à « deux vitesses » au Royaume-Uni. Alors que des manifestants protestant contre un crime violent ont été emprisonnés pour des publications sur les réseaux sociaux, des criminels violents ont été libérés prématurément, laissant place dans les prisons à ceux arrêtés pour leurs opinions.
Ce climat de répression fait craindre une dérive autoritaire où la liberté d'expression est de plus en plus menacée sous couvert de protection contre l'extrémisme.
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